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21 Jan, 2019

Je ne veux pas écrire ceci…

2 min

Aris Mardirossian,
Arnold, MD, United States

Honnêtement, je ne veux vraiment pas écrire cet article. Ça fait un mois déjà que je repousse de l’écrire afin de prolonger l’expérience Birthright dans mon esprit. Ceci étant dit, je tiens à préciser que j’adore écrire. En effet c’est l’Arménie qui m’a fait découvrir cette passion qui était encrée en moi et dont j’exerçais dans mon blog personnel ‘’Lavash Life’’. Cet exercice d’écriture était un moment de détente et de loisir pour moi. En revanche, écrire ce dernier article n’était certainement pas facile à faire, des heures passaient sans un mot sur mon ordinateur.

J’étais surpris, même frustré, sans savoir pourquoi.

Peut-être que j’étais débordé d’émotions. Initialement, mon idée était de décrire mon expérience vécue en Arménie. Donc, j’ai commencé à relire mes notes et mes blogs post. Faire ça m’a lancé à revivre ces jours de fête avec les amis, et les diners délicieux, ainsi que les innombrables amis dont j’ai eu la chance d’y faire la connaissance. Je ne peux même pas compter les fois où j’ai dansé le ‘’kochari’’ dans les villages avec mes amis. Toutes ses discussions entre amis concernant notre histoire commune. Grâce à Birthright Armenia, mon amour pour la culture Arménienne s’est grandi. C’est vrai que j’étais en Arménie pour 3 mois seulement, mais l’expérience que j’ai vécu, peux s’étendre sur une vie entière. Impossible de résumer toute cette expérience sur quelques pages et dans quelques mots…

Peut-être aussi que j’étais triste. La tristesse vous accable et vous empêche, d’agir, de rédiger…

Je passais mon temps sur les réseaux sociaux, à regarder les photos récentes de mes amis restés en Arménie. Ils me manquent, nos temps ensemble me manquent, tout me manque ! Je ne sais pas si je les reverrais, ou quand, mais je l’espère de tout mon être.

Ou peut-être que j’avais peur. Rédiger cet article marquerait vraiment la rupture, la fin de mon aventure avec Birthright Armenia, et ça je ne le veux pas ! Les traces des émotions que j’ai vécu sont très profondes, fortes, marquantes… Mes découvertes sur l’Arménie étaient éblouissantes, même parfois surprenantes…

Malgré tout, il fallait que j’écrive, pour cette organisation, pour ma famille, pour mes amis, mais le plus important il fallait que j’écrive pour moi-même. Je me dis que cet peur en moi est insensée, mon aventure avec l’Arménie n’est pas terminée, loin de là, elle vient juste de commencer…

Je continue ma vie en tant que Birthright Armenia Alumni, et des amis du monde entier, et les mémoires d’une vie. Beaucoup de sentiments m’ont guidés en écrivant cet article, j’écrirais tant et tant d’autres juste pour une chance de la revivre encore une dernière fois.

A ta santé, Birthright Armenia,

Aris

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