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Pascale Baghdisar
Canada 2023 participant
27 Jun, 2023

Un lien retrouvé entre la diaspora et notre terre natale

1 min

J’ai toujours eu du mal à ma demander ce qu’est un Arménien et ce qu’être Arménien signifiait pour moi. Surtout pour une Arménienne de Syrie née au Canada, où la langue native était l’Arabe et non L’Arménien. Même si j’ai fini par apprendre la langue à l’école Arménienne, j’évitais de le parler parce que je me sentais toujours gênée de par le niveau que j’avais comparé à mes amis. Je m’identifiais comme une Arménienne mais avait toujours ce sentiment d’être un imposteur et j’étais parfois mis à l’écart de mon entourage amical parce que mes parents, qui ont tous les deux des origines Arméniennes, ne parlait pas la langue. Je pense qu'il est important de parler de la réalité à laquelle les gens comme moi sont confrontés, sans jamais vraiment correspondre aux normes strictes de ce qu'est un Arménien « parfait ». Cette norme a changé pendant la guerre en Artsakh de 2020 parce que, pour la première fois de ma vie, je me suis senti inclus dans la communauté arménienne grâce à mon activisme. Le désespoir que j’ai ressenti pendant cette période m’a vraiment marqué et je me suis juré de faire quelque chose pour ma patrie. J'avais déjà entendu parler de Birthright Armenia avant la guerre, mais je n'avais pas vraiment regardé dans les détails.


Un voyage entre reconnexion et activisme


En décembre 2021 j’ai finalement décidé de postuler à Birthright Armenia. C’était le parfait timing pour y aller. Je venais de finir ma licence. En attendant mon entrée en Master, j’ai pu postuler pour 15 semaines ! J'étais ravi de renouer avec mes racines arméniennes. De plus, Birthright Armenia était l'occasion idéale d'explorer mon pays natal en tant que voyageur seul, sans famille ni amis vivant en Arménie.

Le 30 avril 2022, j'ai atterri en Arménie, ma patrie. Je me souviens encore de ce que j'ai ressenti : j'étais tellement nerveuse, un mélange d’excitation et de nostalgie, même si je n'avais jamais visité l'Arménie auparavant. J'étais enfin en Arménie !

J’ai passé quelques jours à explorer Yerevan avant d’avoir ma journée d’orientation et de commencer le bénévolat.

Étonnamment, je n’ai pas ressenti de choc culturel autre que celui de devoir m’adapter à l’arménien oriental. Je suppose que vivre parmi les Arméniens à Montréal a ses avantages. J'ai fait du bénévolat dans un centre de recherche en droit à Erevan pendant un mois. Je faisais des recherches sur les droits des personnes handicapées au Canada et j'écrivais un rapport à ce sujet pour peut-être influencer les réformes de la législation Arménienne.

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